lundi 23 janvier 2012

2012 Année de la baisse des prix de l’immobilier?


Chacun en ce début d’année s’avance à des pronostiques d’activité dans le secteur de l’immobilier et de la construction. L’année 2012 ne devrait pas être la fin du monde, comme annoncé par les incas. Néanmoins, pour cette année,  décrite comme celle de tous les dangers, les professionnels et particuliers auront à faire face, à une crise économique d’envergure, sous couvert d’élection présidentielle.


Les professionnels, notaires, spécialistes et voyants en tous genres s’accordent, en ce début d’année 2012, pour prévoir une baisse des prix de l’immobilier.
Mais en réalité, bien difficile de dresser les véritables perspectives du marché en 2012, et surtout de manière uniforme, sur l’ensemble du territoire. En effet, l’activité en province ne peut être comparable à celle de la région Parisienne, qu’il s’agisse de la première ou deuxième couronne, et encore moins à celle de Paris intra-muros.
Il est vrai que les idées reçues jusqu’au premier semestre 2011 étaient que globalement les prix de l’immobilier ne cessaient d’augmenter.
Or, selon certains indices communiqués par les notaires, on constate tenant compte de l’inflation, que depuis 2008 les prix baissent en province sur 74 des 86 départements. Ainsi, il est probable que fonction de la situation économique, et du net resserrement des critères d’accès aux crédits des établissements bancaires, que faute d’acquéreurs finançables, les prix continuent à baisser de 10 à 15%.
Concernant la petite et grande couronne de la région Parisienne, la situation semble différente. En effet, les prix de ventes qui se sont certes stabilisés en fin d’année, apparaissent tout de même sur 2011, en hausse de plus de 8%. La forte démographie de ces départements, accentuée d’une plus grande demande que d’offres, ne devrait pas permettre, sauf catastrophe concernant l’évolution des taux bancaires, un énorme bouleversement des prix.
Néanmoins, les perspectives économiques et la suppression du prêt à taux zéro+ pour le financement de l’ancien, devraient tout de même, faute d’entrainer les prix vers une baisse significative, au moins les stabiliser.
Quant à notre capitale, ville des lumières, dont l’immobilier augmente de plus de 15% l’an depuis plus d’une décennie, elle bénéficie de son attrait unique auprès des étrangers. Il est donc bien difficile devant l’afflux des acheteurs venant des pays émergents, d’anticiper sur l’évolution du marché. En effet, la crise économique, bien que mondiale, n’a jamais dans ces pays, autant créé de nouveaux riches…
                                      

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