mardi 29 novembre 2011

Le Credit Foncier Désire Faire son Métier…


Selon Bruno Deletre, Directeur Général, le Crédit Foncier va se recentrer sur « son métier de cœur » : le financement de l’immobilier….
Bonne nouvelle pour tous ceux qui pensaient déjà que cet établissement bancaire mettait tout son savoir faire, en terme de produits mais aussi de services, pour satisfaire les emprunteurs…

Il faut dire que l’activité du Crédit Foncier portant sur des financements aujourd’hui réputé comme hasardeux à l’étranger, et notamment ceux concernant l’achat de titres d’états Grec et Italien, ne s’avère pas la meilleure garantie de prospérité.

En effet, pour faire face à cette catastrophique situation, la BPCE (Banque Populaire Caisse d’Epargne) s’est trouvée dans l’obligation de renflouer sa filiale pour un montant de 1.5Md€, avec vraisemblablement pour indication, de minimiser ses risques en se recentrant sur son activité dans notre beau pays.

L’histoire ne précise pas encore si les futurs emprunteurs ne feront pas indirectement les frais de ces mauvais placements, par la pratique à venir de taux plus cher qu’ils ne le devraient, et produits visant à assurer une meilleure rentabilité sur fond de sélection drastique de clientèle…
Quand à recentrer leur activité, selon les constructeurs et emprunteurs interrogés, il y a là un vrai travail de fond à entreprendre au Crédit Foncier en matière de service, quasi catastrophique.
En effet, il est constaté dans la gestion de l’étude des dossiers, en Ile de France par exemple, une incompétence de leur service à communiquer sur l’avancement des dossiers. A cela, il faut noter le temps record de lenteur d’étude des dossiers, n’étant égalé que par celui tout aussi long après accord de prêt, de l’émission des offres de prêt.

On peut s’interroger sur cette situation très inconfortable pour les acquéreurs, vendeurs et professionnels de l’immobilier, et profiter de cette remise en bon ordre de leur finance, pour espérer qu’il en soit fait de même dans l’organisation et efficacité de leurs services.
Espérons tout de même que la suppression prévue de leurs effectifs de 12%, soit environ 350 postes exclusivement sur des départs volontaires, ne pénalise pas une impérative restructuration de leurs services, visant à améliorer leurs relations et services avec les particuliers et professionnels.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire