Selon
Bruno Deletre, Directeur Général, le Crédit Foncier va se recentrer sur
« son métier de cœur » : le financement de l’immobilier….
Bonne
nouvelle pour tous ceux qui pensaient déjà que cet établissement bancaire
mettait tout son savoir faire, en terme de produits mais aussi de services, pour
satisfaire les emprunteurs…
Il
faut dire que l’activité du Crédit Foncier portant sur des financements
aujourd’hui réputé comme hasardeux à l’étranger, et notamment ceux concernant
l’achat de titres d’états Grec et Italien, ne s’avère pas la meilleure garantie
de prospérité.
En
effet, pour faire face à cette catastrophique situation, la BPCE (Banque
Populaire Caisse d’Epargne) s’est trouvée dans l’obligation de renflouer sa
filiale pour un montant de 1.5Md€, avec vraisemblablement pour indication, de
minimiser ses risques en se recentrant sur son activité dans notre beau pays.
L’histoire
ne précise pas encore si les futurs emprunteurs ne feront pas indirectement les
frais de ces mauvais placements, par la pratique à venir de taux plus cher
qu’ils ne le devraient, et produits visant à assurer une meilleure rentabilité
sur fond de sélection drastique de clientèle…
Quand
à recentrer leur activité, selon les constructeurs et emprunteurs interrogés,
il y a là un vrai travail de fond à entreprendre au Crédit Foncier en matière
de service, quasi catastrophique.
En
effet, il est constaté dans la gestion de l’étude des dossiers, en Ile de
France par exemple, une incompétence de leur service à communiquer sur
l’avancement des dossiers. A cela, il faut noter le temps record de lenteur
d’étude des dossiers, n’étant égalé que par celui tout aussi long après accord
de prêt, de l’émission des offres de prêt.
On
peut s’interroger sur cette situation très inconfortable pour les acquéreurs,
vendeurs et professionnels de l’immobilier, et profiter de cette remise en bon
ordre de leur finance, pour espérer qu’il en soit fait de même dans
l’organisation et efficacité de leurs services.
Espérons
tout de même que la suppression prévue de leurs effectifs de 12%, soit environ
350 postes exclusivement sur des départs volontaires, ne pénalise pas une
impérative restructuration de leurs services, visant à améliorer leurs
relations et services avec les particuliers et professionnels.
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