Les
enquêtes le confirment, malgré une conjoncture économique environnante
maussade, les prix des biens dans l’ancien ont encore augmenté en moyenne de
1.1% sur le troisième trimestre. Dans le détail, on constate une augmentation
des prix plus forte sur l’ile de France +1.6%, qu’en province +0.9%.
Alors
qu’en est-il des prévisions de nos chers analystes et spécialistes de
l’immobilier, qui nous avait prédits une baisse, voire dans la pire des
perspectives, une simple stabilisation des prix, pour le deuxième semestre
2011.
En fait, il semble trop tard pour confirmer ou
infirmer leurs prévisions dans la mesure ou l’augmentation des prix enregistrés
correspond à la période où les ventes se sont réalisées par acte notarié, soit
au 3ème trimestre 2011, mais en réalité correspondant au prix du marché à la
période de réservation des biens par les acquéreurs, soit entre 3 et six mois
plus tôt.
De
ce fait, il faudra attendre le trimestre prochain pour connaitre la véritable
tendance du marché et la qualité des prévisions de nos spécialistes. En effet, il
commencera à être réalisé par acte, les biens optionnés au deuxième et
troisième trimestre de l’année.
En
attendant, et avec certitude, on enregistre un volume de transaction sur un an en
baisse de 4% sur l’Ile de France et de 8% sur paris.
Par
ailleurs, les perspectives de ventes sur 2012, envisagent une nouvelle baisse
des transactions, de l’ordre de 16%.
Ces
prévisions intègrent les réformes fiscales, soit la suppression du taux zéro, et la réforme
des plus values, mais aussi de la vraisemblable augmentation des taux d’emprunts
et du durcissement des conditions d’accès aux financements déjà constatés.
Le
seul espoir de limiter une baisse des ventes, quasi-inéluctables, serait que le
prix des biens mis en vente, baisse de l’ordre de 10%, compensant en partie les
mauvaises conditions du marché immobilier en 2012.
Néanmoins,
par expérience on peut penser que les prix resteront stables le premier
semestre 2012. La probable explication sera que vendeurs et acheteurs seront
dans l’attente, les propriétaires désirant vendre au mieux leur bien sans
consentir de baisse de prix, et les acheteurs limités dans le prix de leur
achat, dans l’attente de trouver des biens correspondants à leur possibilité de
financement.
Le
marché ayant besoin de trouver ses repères, gageons que le deuxième semestre
sera sous le signe d’un ajustement vers une légère baisse des prix, permettant
de retrouver une fluidité des transactions.
Cette
nouvelle donne imposera par exemple, aux acheteurs ayant un bien à vendre pour financer
leur nouvelle acquisition, de faire un effort sur leur prix de vente désiré, dès
lors qu’en contrepartie le prix du nouveau bien à acquérir, aura baissé dans
les mêmes proportions.
Dès
lors qu’implicitement le marché se sera régulé, le nombre de transactions
devrait rebondir sur la deuxième partie de l’année 2012 et compenser en partie la
prévisible morosité des ventes du début d’année.
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