vendredi 2 décembre 2011

L'Ancien continue d'Augmenter au 3ème Trimestre 2011


Les enquêtes le confirment, malgré une conjoncture économique environnante maussade, les prix des biens dans l’ancien ont encore augmenté en moyenne de 1.1% sur le troisième trimestre. Dans le détail, on constate une augmentation des prix plus forte sur l’ile de France +1.6%, qu’en province +0.9%.


Alors qu’en est-il des prévisions de nos chers analystes et spécialistes de l’immobilier, qui nous avait prédits une baisse, voire dans la pire des perspectives, une simple stabilisation des prix, pour le deuxième semestre 2011.
En  fait, il semble trop tard pour confirmer ou infirmer leurs prévisions dans la mesure ou l’augmentation des prix enregistrés correspond à la période où les ventes se sont réalisées par acte notarié, soit au 3ème trimestre 2011, mais en réalité correspondant au prix du marché à la période de réservation des biens par les acquéreurs, soit entre 3 et six mois plus tôt.

De ce fait, il faudra attendre le trimestre prochain pour connaitre la véritable tendance du marché et la qualité des prévisions de nos spécialistes. En effet, il commencera à être réalisé par acte, les biens optionnés au deuxième et troisième trimestre de l’année.
En attendant, et avec certitude, on enregistre un volume de transaction sur un an en baisse de 4% sur l’Ile de France et de 8% sur paris.
Par ailleurs, les perspectives de ventes sur 2012, envisagent une nouvelle baisse des transactions, de l’ordre de 16%.
Ces prévisions intègrent les réformes fiscales, soit  la suppression du taux zéro, et la réforme des plus values, mais aussi de la vraisemblable augmentation des taux d’emprunts et du durcissement des conditions d’accès aux financements déjà constatés.

Le seul espoir de limiter une baisse des ventes, quasi-inéluctables, serait que le prix des biens mis en vente, baisse de l’ordre de 10%, compensant en partie les mauvaises conditions du marché immobilier en  2012.
Néanmoins, par expérience on peut penser que les prix resteront stables le premier semestre 2012. La probable explication sera que vendeurs et acheteurs seront dans l’attente, les propriétaires désirant vendre au mieux leur bien sans consentir de baisse de prix, et les acheteurs limités dans le prix de leur achat, dans l’attente de trouver des biens correspondants à leur possibilité de financement.

Le marché ayant besoin de trouver ses repères, gageons que le deuxième semestre sera sous le signe d’un ajustement vers une légère baisse des prix, permettant de retrouver une fluidité des transactions.
Cette nouvelle donne imposera par exemple, aux acheteurs ayant un bien à vendre pour financer leur nouvelle acquisition, de faire un effort sur leur prix de vente désiré, dès lors qu’en contrepartie le prix du nouveau bien à acquérir, aura baissé dans les mêmes proportions.
Dès lors qu’implicitement le marché se sera régulé, le nombre de transactions devrait rebondir sur la deuxième partie de l’année 2012 et compenser en partie la prévisible morosité des ventes du début d’année.  

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